Le cahier de dessin Ce
cahier a pour objectif l’expression LIBRE de l’enfant. Ce
qui veut dire que ce cahier est personnel, qu’il appartient à l’enfant, qu’on
ne peut le regarder qu’avec son accord. Cela veut dire aussi
qu’il l’utilise à sa façon, avec les moyens qu’il choisit et quand il le
souhaite. Il est rangé dans un casier puis par la suite dans son bureau.Si ce cahier est gribouillé, sali ou
abîmé, cela relève du choix de l’enfant et ne peut être condamné d’une
manière ou d’une autre par l’adulte. Il n’en reste pas moins que le regard ou
la parole d’un autre enfant peut le confronter de manière très réaliste au
principe de réalité ! Il s’avère que ce cahier est un outil que l’enfant
s’approprie et qu’il ne l’abîme pas, même si son utilisation n’est pas
forcément identique à celle que peut projeter un adulte . Dans
ce cahier l’enfant dessine, écrit, essaie. C’est à ce titre d’essai
que l’adulte peut parfois lui suggérer de l’utiliser et relancer ainsi son
utilisation. Ce cahier de grand
format ( 21x29,7 ou 24x32 Seyes) est
ligné, de façon à permettre l’écriture entre les lignes. Contrairement à ce
que l’on pourrait penser cela ne gêne en aucune façon le dessin de l’enfant . Ce cahier est
épais : au moins 96 pages, voire 192 , et il est paginé de façon à ce
que l’enfant puisse prendre des repères dans une suite numérique. Cela peut
l’aider à retrouver un dessin et à prendre conscience de l’ordre et la nécessité d’une pagination. L’enfant peut l’emmener
à la maison pour le montrer à sa famille ou l’utiliser à la maison mais il
lui est demandé de le rapporter en classe. Ce
cahier permet de voir l’évolution de l’enfant et lui permet de constater ses
progrès. Dans l’emploi du temps
,éventuellement au Quoi de Neuf, l’enfant peut montrer ce cahier. Cela
relance souvent son utilisation et sa critique par d’autres , positive ou
négative, permet souvent au propriétaire du cahier d’évoluer dans ses
réalisations. |
F.DIUZET