J’habite ici - Milan Jeunesse
Les maisons sont souvent construites
selon le climat et les matériaux qu’on trouve dans chaque
pays. Ici, du bois fin en MALAISIE… |
… Et dans cette forêt SUEDOISE, on coupe
de gros arbres pour faire des maisons traditionnelles en
rondins de bois. |
Au PEROU, ces indiens construisent des
huttes faîtes de roseaux, sur de petites îles du la
Titicaca. |
En MALAISIE, cette famille vit dans une
cabane sur pilotis. Ce sont de longs morceaux de bois plantés
dans le sol. |
Ces enfants pauvres habitent les
PHILIPPINES. Dans leur quartier, ces maisons en bois sont
construites sur un marécage. |
Regarde cette maison- bateau du VIETNAM ! Bien que toute petite, elle est aménagée pour pouvoir y dormir,
manger. |
Voici une hutte traditionnelle d’ AFRIQUE DU SUD . Facilement démontable, elle est construite en bois
et en nattes tressées. |
Aujourd’hui, dans ce même pays, on préfère
plutôt les « MAISONS CITROUILLES ». Elles sont faîtes en
tôle et peuvent
aussi se déplacer. |
En ISLANDE, il y a peu de
soleil ! Cette maison a beaucoup de fenêtres pour laisser entrer le plus de
lumière possible. |
Cette tente de SIBERIE est faite en peau
de renne . Elle s’appelle une tchoum,
se monte et se démonte facilement. |
Cet igloo du GROENLAND est construit avec
des blocs de glace empilés .
Ainsi , la
chaleur reste à l’intérieur. |
Autrefois, cet habitat facile à construire était très utilisé pour partir à la chasse, comme ici dans le Grand Nord CANADIEN. |
Dans cette yourte de MONGOLIE, il n’y a qu’une seule
pièce. Elle est organisée autour du fourneau où
chauffe le repas. |
Voici une tente bédouine
, dans le DESERT DU SAHARA. Les
Bédouins sont un peuple nomade, c’est à dire qu’ils se déplacent souvent. |
Au MAROC et dans d’autres pays arabes, la
vieille ville s’appelle la médina. C’est un vrai
labyrinthe de ruelles ! |
Dans cette rue d’un village INDIEN, les maisons
n’ont pas de fenêtres pour se protéger de la
chaleur. |
Au CAMEROUN, ce peuple vit dans des
huttes dont les toits sont faits de paille et
les murs de boue séchée. |
Voici à quoi ressemble un habitat
traditionnel au MALI . Ce bâtiment est presque entièrement construit
avec de la terre ! |
Au GHANA, ces femmes décorent les maisons
faites en argile. Regarde, elles ont même fait des crocodiles en relief ! |
Incroyable ! Certains peuples, comme
les Dogons du MALI ont construit leurs habitations en terre
au creux des falaises. |
A chaque
saison, le peuple kazakh de MONGOLIE change de lieu et d’habitation. Celle-ci est
faite avec des briques de boue. |
Une maison qui bouge ! Tirée par une voiture, cette caravane peut traverser tous
les ETATS- UNIS et s’arrêter partout. |
Ici, au PAKISTAN, les habitants ont utilisé
des pierres fines, posées les unes sur les autres, pour construire
leur maison. |
Dans cette maison du NEPAL, les habitants
ont surtout utilisé du bois. Sol, plafond, meubles, il y en a
partout ! |
Dans cette oasis d’EGYPTE, dessiner et
écrire sur les murs est considéré comme un art. |
En AFRIQUE DU SUD, les femmes artistes du
peuple ndbele peignent les maisons avec des motifs
traditionnels. |
Aujourd’hui en France et ailleurs,
il y a de
moins en moins de monde qui habite dans des fermes à la
campagne. |
De plus en plus
souvent, comme ici au LIBAN, les gens viennent dans les villes pour trouver du travail. |
En ARGENTINE, cet immeuble
est fait de tôles. C’est un matériau qui ne coûte
pas très cher
et qu’on peut peindre facilement. |
Dans les villes modernes, comme Tokyo au JAPON, on construit des immeubles très hauts pour y
loger beaucoup de gens. |
En INDE et ailleurs,
beaucoup
de gens pauvres vivent dans des bidonvilles. Ce sont des abris
construits avec des matériaux récupérés. |
En AFRIQUE, cette région de NAMBIE est très
désertique et très pauvres. Les huttes sont faites de
terre séchées et de bois. |
Sur les îles GRECQUES, il y a plein de
maisons toutes blanches peintes à la chaux. Cette couleur repousse un peu la chaleur. |
Dans ce vieux village des montagnes
TUNISIENNES, on construisait beaucoup d’habitations à même
la roche. |
Bois sculpté, peinture murales… Dans les
monastères bouddhistes du BOUTHAN, l’art de la décoration fait partie des
traditions. |
Ce
livre documentaire présente différents habitats dans le monde sous la forme
de photos en gros plan . Une photo de couleur sur papier glacé
occupe chaque page , qui occupe pratiquement toute
la page et présente un élément en gros plan, le plus souvent un habitat. Cet
élément central est présenté dans un paysage qui situe un contexte permettant
d’établir des liens entre l’élément central et le paysage, ou avec le texte
du dessous ou avec la page de droite. L’art
trouve aussi une place
par le biais de décorations réalisées par les habitants. Sous
chaque photo une ou deux phrases
se situent sur deux lignes. La deuxième ligne ne témoigne pas d’une
séparation par groupes de souffle ou par groupe de sens. Elle peut séparer des mots
, des groupes de mots ou des phrases. Les
deux phrase d’une même page sont toujours en lien et permettent de développer une idée
centrale sur la nature ou la qualité des
matériaux, de l’habitat . La seconde page est parfois en lien avec
la première soit par l’intermédiaire de la photo, soit par
l’intermédiaire du texte : même pays, même type d’habitat, ou
opposition. Sur
chaque page un ou deux mots sont écrits en majuscule et en orange. La plupart du temps c’est le pays qui est
ainsi mis en valeur. Mais parfois c’est un adjectif :
indien, et non le nom propre du pays qui est utilisé. Parfois aussi il s’agit de l’habitat lui-
même : MAISONS CITROUILLES. Les
phrases sont complexes
et utilisent un genre descriptif peu courant. Elles ne commencent pas souvent par un sujet
mais par un présentatif (c’est, voici ), ou par un complément de lieu qui précise
le pays ( Au Cameroun) , ou l’habitat (
Dans cette yourte). Il peut aussi s’agir d’une interpellation
au lecteur : Regarde, Incroyable ! .De
nombreux adverbes, adjectifs et prépositions précisent en grande quantité
le contexte et les éléments , les lieux et le temps. La présence de ces adverbes et
prépositions suppose que le lecteur est capable de comprendre une catégorie ( chaque saison) ou une généralisation ( partout)
« abstraite », c’est à dire non présente et faisant référence à un
« ailleurs » ou à un possible qui doit cependant être évoqué et situé
par le lecteur pour qu’il puisse comprendre la totalité du texte. Le
vocabulaire descriptif est aussi riche et très présent par l’intermédiaire de noms communs et
d’adjectifs qui évoquent les matériaux utilisés ( roseaux, nattes tressées, rondins de bois) et le
nom de l’habitat dans sa particularité ( yourte, hutte, tente). Des
métaphores sont aussi présentes : maison-bateau, maison qui bouge,
labyrinthe de ruelles. Les temps des verbes utilisés sont peu nombreux , essentiellement
le présent de narration. Mais c’est souvent la voix passive qui est utilisée ce qui fait appel à une
décentration de la pensée du lecteur qui est ainsi placé dans ce livre en
situation de spectateur. La
notion de point de vue est très présente et oriente souvent le lecteur. Il y a beaucoup de modulateurs qui précisent : adverbes,
prépositions, comparatifs, verbes qui expriment la pensée ( préfère, peuvent) et des liens sont clairement exprimés
par : pour + un infinitif ( pour laisser) . Il y a aussi beaucoup de présentatifs et
d’adjectifs démonstratifs. La ponctuation présente beaucoup de points d’exclamation qui
ont pour vocation de prendre le lecteur à parti. L’accès
à ce type d’images et de textes reste donc riche mais aussi difficile. Il y a une vraie nécessité de laisser l’élève exprimer à la fois ce
qu’il a vu, lu ou compris, et à la fois ce qui le gêne, n’a pas vu ou
compris. Ce n’est qu’à partir de cette expression
de l’élève que des compléments d’information sur le vocabulaire ou la compréhension du texte pourront être abordés ou apportés pour
pouvoir permettre de garder la pensée de l’élève dans un contexte qui lui est
accessible. Des échanges
entre élèves autour de ces photos ou textes permettront d’élargir les
accès et questionnements et des relectures multiples de favoriser
des liens qui évolueront dans la pensée des élèves au fur et à mesure des pages et des
séances. Un bilan oral réalisé par les élèves, de
ce qui a été évoqué et retenu par les élèves, permettra de réaliser une
synthèse des idées et sa transcription permettra de poser
une trace dont la lecture pourra
relancer la séance suivante si besoin . Si les
phrases prononcées par les élèves sont consignées par écrit sur le moment
au fur et à mesure des séances et des
lectures ; cela permettra
de conserver la mémoire et la qualité des énoncés produits. Cela permettra aussi de visualiser les
progrès réalisés et
d’évaluer si la présence
de modulateurs ou de connecteurs varie , se
diversifie et s’enrichit pour chacun. Cela permettra enfin de voir comment la pensée de l’enfant évolue,
quels sont les liens qu’il réalise et sur quelles bases. Une
carte du monde permettra de situer
à chaque fois où « cela » se situe : continent, pays, et les concepts de
climat et d’habitat pourront ainsi se construire en
complémentarité dans la pensée des élèves. La
notion de point de vue de l’auteur demandera d’être interrogée et favorisera l’accès à une pensée
critique qui cherche à comprendre ce qui est mis en lien par l’auteur et
pourquoi. La question de la pauvreté sera sûrement évoquée et mise à distance
à partir de ce qui est vécu dans notre
pays. Des questions sur l’écologie pourraient
être développées en fonction des prises de conscience et de l’âge des élèves . Le
dessin par les enfants,
de maisons qu’ils ont vues dans le livre ou qu’ils imaginent, permettrait de
donner une autre dimension à
la pensée de l’enfant en favorisant la réflexion sur le rapport à l’espace de
la feuille , sur la prise de conscience des
différences entre le dessin et la photo, sur le
questionnement des choix réalisés dans les dessins .
Un livre de maisons du monde pourrait être réalisé à partir de dessins ou de peintures, sur lequel pourrait figurer les échanges , les bilans, et des questionnements de toute nature sur l’activité, le livre documentaire, le rapport à l’habitat et l’imaginaire … Ce « livre » pourrait circuler dans les familles , être consulté en bibliothèque, être envoyé à d’autres classes et devenir la source d’autres activités : chansons sur les maisons, construction de maisons en legos, en carton, en kaplas …dictionnaire de maisons, etc…. |
Lien avec les autres moments de
langage
Quand on a fait le jeu du matelas avec les
jeux de construction, on a vu qu’on avait besoin des mots qui disent où se
trouvaient les morceaux et comment on les mettait :
dessus, dessous, à côté ; et pour
savoir de quel morceau on parlait on devait dire sa forme ( rond, carré ) , sa couleur (jaune, rouge ) et sa taille : le petit , le plus grand.
Quand on a raconté l’histoire de Boucle
d’Or on a vu qu’il fallait d’autres mots :
pour dire quels étaient les personnages de
l’histoire : Boucle d’ Or et les ours ,
pour dire où ça se passait : dans la forêt et dans la
maison des ours,
pour dire ce que faisait Boucle d’ Or : elle se promène, elle
rentre dans la maison des ours, elle essaie les chaises, les lits, elle goûte
la soupe
et qu’à chaque fois il y en a trois à essayer parce que cela
appartient aux trois ours et qu’il y en a un pour chacun.
Et puis on a vu que tout cela arrive parce
qu’elle est curieuse et qu’elle aime bien essayer des choses nouvelles et qu’à
la fin, elle s’en va parce qu’elle a peur.
On raconte donc tout ce qui se passe dans
l’ordre et on comprend comment c’est arrivé.
Dans ce livre cela va encore être
différent. On n’utilisera pas les mêmes mots parce qu’il s’agit de maisons et
de pays qui ne sont pas les nôtres.
On apprendra donc comment d’autres gens
dans d’autres pays, font pour fabriquer leurs maisons ,
comment ils vivent dedans et on cherchera à comprendre pourquoi ils font comme ça.
Liens réalisés :
Continents/pays |
Villes/campagne |
Matériaux/lieux/climats |
Lumière/chaleur/fenêtres |
Rivière, mer, eau |
Forêt /bois/chaleur |
Désert |
Dormir, manger |
Place : Une seule pièce |
Nomade/déplacements/léger |
L’art/décorations/couleurs |
Récupérer/Pauvre… ! |