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Liaison GS – CP :

Repérer les obstacles pour aider à rectifier les représentations des enfants

 

Pas de pensée « opératoire » : l’enfant se situe dans le présent, le concret , le visible …

L’enfant relie les éléments 1 à 1 par analogie à son vécu.

L’enfant ne voit pas qu’il y a une transformation.

L’enfant ne relie pas les éléments et leurs différentes propriétés ou attributs.

L’enfant ne perçoit les propriétés que dans une suite chronologique.

L’enfant n’arrive pas à évoquer quelque chose d’absent .

 

Si ce ne sont pas les mêmes éléments, il ne les relie pas.

Il reste à la perception de l’état initial.

Il perçoit les propriétés une par une.

Il les relie systématiquement dans un ordre qui pour lui est logique.

dans le visible :

Il n’a pas construit de référence sur le sujet.

 

Si ce n’est pas la même relation , il ne cherche pas à les relier.

Il explique par une pensée magique : c’est l’élément qui donne vie à la situation

(le caillou est fort).

Il ne comprend pas qu’un élément peut avoir plusieurs propriétés.

Il ne perçoit pas que la logique puisse être reliée à une cause

ou à des causes

ou à une organisation qui est propre à l’élément concerné.

ou dans le concret :

il n’a pas construit de référence  sur des relations au sujet à évoquer.

 

Lire : un acte de synthèse, une recherche de sens

Comprendre le message de quelqu’un ( l’auteur à situer), qui avec une intention particulière ( raconter, informer, convaincre, expliquer etc…) utilise une forme particulière ( poésie, texte, lettre, images, dessins, photos, affiche etc..) dans un genre d’écrit spécifique ( narratif, descriptif, argumentatif, poétique etc…) qui suppose une syntaxe particulière ( connecteurs logiques, temporels de causalité, d’analogie) , ( temps des verbes conjugués, longueur et complexité des phrases ) et un vocabulaire spécifique au thème abordé…

Bref, un tout à évoquer et à anticiper dans ses particularités

pour pouvoir inférer et relier indices et signification

et comprendre la teneur de la cohérence du message.

 

Ecrire : un acte d’analyse, une maîtrise des éléments du code

Choisir des éléments pour les combiner , avec une intention particulière ( raconter, informer, convaincre, expliquer etc…) utiliser une forme particulière ( poésie, texte, lettre, images, dessins, photos, affiche etc..) dans un genre d’écrit spécifique ( narratif, descriptif, argumentatif, poétique etc…) qui suppose une syntaxe particulière ( connecteurs logiques, temporels de causalité, d’analogie) , ( temps des verbes conjugués, longueur et complexité des phrases ) et un vocabulaire spécifique au thème abordé…

Bref, un tout à composer au rythme de l’auteur, dans ses particularités

pour pouvoir organiser un message cohérent

à partir de la combinaison des différents éléments du code : lettres, syllabes, règles d’orthographe et de conjugaison.

 

Oral, écrit : des relations à établir et à comprendre

Non perception d’un système écrit

Pensée magique

Pas de prise de conscience de la segmentation de l’écrit

Se réfère à sa mémoire, à son vécu

 

Se réfère à un genre toujours identique :

le narratif

Reste avec l’idée que les mots et lettres n’ont pas de signification précise liée à la place de chaque lettre

C’est l’image qui donne le sens de la phrase

L’enfant ne pense pas en mots mais en unités de sens :

Le cheval bleu= une image

L’enfant ne cherche pas une signification à construire

Sa recherche est toujours est linéaire, avec personnages

 

Non perception de liens entre l’écrit et l’oral

Segmentation incorrecte

N’a pas compris le système de la combinatoire

Ne distingue pas de mots dans une phrase

Confond la segmentation de la phrase et celle du mot, le mot et la syllabe

Ne réalise pas l’association consonne, voyelle pour former une syllabe

 

Des cadres pédagogiques

 

Une culture de classe

Une bibliothèque de classe, centrale, accessible en permanence, rangée par genres : documentaires, histoires, poésies, dictionnaires

Un prêt de livre institutionnalisé, avec fiche de prêt à remplir

Des temps institutionnalisés dans la journée pour visiter en liberté, par groupes , individuellement, à deux, ces livres.

Des temps pour être accompagné par l’adulte, des adultes qui lisent, explicitent…

Un recours systématique à cette bibliothèque dans toutes les activités pour donner du sens, des projets

Des visites régulières dans des « vraies » bibliothèques avec comparaisons des livres, des classements

Des échanges de lectures avec d’autres classes, des élèves plus âgés pour lire, présenter des livres

 

Des projets d’écriture

Un journal quotidien pour informer les parents sur la vie de la classe, sur les recherches, sur des moments particuliers

Une correspondance avec d’autres classes

Des productions d’affiches, d’albums etc.. pour annoncer que, synthétiser des recherches

Des mots que l’on écrit pour apprendre à les écrire,

des phrases que l’on constitue avec des étiquettes- mots

pour informer, raconter

La possibilité d’ « écrire »

sur une machine à écrire, avec une imprimerie lego, sur un ordinateur

 

Des outils de référence

Alphabet- abécédaire

plusieurs, différents, thématiques

Dictionnaires, lexiques

Cartes ou fiches questions-réponses

Set de table regroupant toutes les couvertures des albums de la classe

Des lettres magnétiques ou mots sous formes d’étiquettes

 

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Construire le nombre

 

Le nombre : un tout permanent qui de décompose et se recompose

Le chiffre n’a pas de statut spécifique.

Le nombre n’est pas relié à la permanence d’une quantité, et la notion d’ordre

au cardinal

du nombre.

Le nombre n’est pas perçu comme un tout composé d’éléments.

Le nombre n’est pas construit comme un tout qui se compose et se décompose de manière différente en gardant la permanence de sa quantité.

Taille, forme, couleur, position

changent le rapport  au nombre….

La perception reste prégnante.

= lettre =  nombre = numéro

L’enfant a besoin de « recompter 1 à 1 » à chaque fois sans savoir que cela signifie 1 de plus.

L’enfant ne perçoit pas que le mot « sept » signifie qu’il y a 7 éléments distincts.

L’enfant ne perçoit pas qu’un nombre désigne une quantité

qui elle même se dé- et recompose. L’enfant se réfère toujours à la même décomposition et souvent se réfère à un « recomptage ».

L’enfant ne perçoit pas qu’un nombre n’est pas relié

à la nature

ou à la qualité des éléments qui le composent.

 

 

 

« L’opération » et la situation problématique :  en CP

 

L’opération: la transformation d’une situation et, ensuite , une égalité numérique

La signification du signe n’est pas construite.

Le calcul opératoire n’est pas distingué

de la suite numérique.

Le mécanisme opératoire n’est pas distingué

et relié à la signification d’une opération.

Le calcul mental n’est pas relié à la décomposition de la suite numérique.

La situation problème n’est pas perçue comme relevant d’un langage mathématique.

L’enfant n’a pas compris que

 +  permet d’écrire l’ajout,

-          le retrait,

-         et :  le partage.

L’enfant confond l’opération et la décomposition numérique : 5pommes + 3 pommes ; opération qui relève de l’ajout

Et :5 + 3 = 8 qui relève de l’égalité numérique : 8 = 5+3.

 L’enfant cherche un

 «  résultat » comme si l’égalité numérique était construite de 3 éléments successifs.

L’enfant fait des calculs opératoires

et n’attribue pas de signification à la lecture d’une situation.

L’enfant réalise le calcul mental comme une suite de mécanismes à retenir : +2 ; j’avance de 2.

Le mécanisme opératoire est alors perçu de la même façon.

L’enfant ne perçoit pas le langage mathématique comme une écriture particulière qui permet de décrire l’organisation et la  transformation des situations .

 

Des projets « d’écriture mathématiques »

Ecrire, ou lire,  des « histoires » mathématiques …

Un cahier de traces qui permet le dessin pour représenter les situations et ensuite l’écriture des éléments, signes ou opérations.

Les colliers :

une situation concrète qui permet par la répétition des séances de faire varier tous les paramètres et de donner une signification à l’écriture de la suite numérique, de l’égalité et de l’ajout.

La marchande : une situation qui permet de faire vivre des situations d’ajout, de retrait, de partage dont on peut faire varier tous les paramètres. Cela donne ensuite une signification à l’analyse orale de la situation et à sa complexité . Cela donne aussi une lisibilité à l’écriture de la situation.

Jeux de société :

des jeux dont les objectifs sont ciblés et explicités avec les élèves qui apprennent à jouer, expliquer les règles et ensuite peuvent les faire varier.

Chaque jeu peut être construit par les élèves avec des paramètres différents et peut même devenir l’objet d’un projet   de cadeau à … qui nécessite l’écriture d’une règle du jeu.

La possibilité de « jouer avec » c'est-à-dire de devenir le maitre du jeu, celui qui invente fabrique et fait jouer : cartes questions-réponses, Qui est-ce ? lotos, mémory, sudokus etc

sur les nombres, leur décomposition en dizaines, suite numériques etc

 

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